Titre : | Emplois d'avenir : les collectivités serviront de tremplin vers l'employabilité (2012) |
Auteurs : | Sophie Le Gall |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | La gazette des communes, des départements, des régions (n°2139, 03/09/2012) |
Pagination : | pp. 8-9 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 EMPLOI AVENIR ; CONTRAT AVENIR ; JEUNE ; PUBLIC BAS NIVEAU ; PUBLIC DEFAVORISE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; DISPOSITIF FORMATION ; PROGRAMME EMPLOI JEUNE ; PARTENAIRES SOCIAUX ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; CRITIQUE ; PROSPECTIVE ; PARTI POLITIQUE ; POLITIQUE VILLE ; ESPACE RURAL ; POLITIQUE EMPLOI DE LA REGION ; ILE-DE-FRANCE |
Résumé : | 150 000 jeunes sortent du système scolaire, chaque année, sans diplôme, dont 60 000 sans qualification. Le taux de chômage de ce public dépasse les 45 %. Selon cet article, 600 000 jeunes sont actuellement sans emploi ni formation. Afin de lutter contre cet état de fait, l’État entend créer 150 000 emplois réservés aux jeunes les moins qualifiés, surtout dans le secteur non marchand, à savoir, les collectivités et leurs établissements, les associations et les organismes à but non lucratif de l'économie sociale et solidaire, dans des secteurs susceptibles d'offrir des recrutements durables (filière verte, secteur médico-social, animation...) et, « par exception », dans les entreprises privées. Le gouvernement a adopté un projet de loi sur les emplois d'avenir, en conseil des ministres le 29 août 2012. Les bénéficiaires seront âgés de moins de 25 ans, peu ou pas qualifiés, « en priorité ceux qui habitent dans des territoires où le chômage est supérieur à la moyenne », soit en zone urbaine sensible (ZUS) et en zone rurale enclavée. A noter qu'une branche du dispositif, les « emplois d'avenir professeur » (18 000 contrats) s'adressera aux étudiants boursiers qui se destinent à l'enseignement. « Chaque emploi s'accompagnera d'un objectif de qualification », selon Thierry Repentin, ministre délégué chargé de la Formation professionnelle. Pour la formation, les Régions seront mises à contribution, notamment si, à la fin de son contrat, le jeune souhaite continuer par un apprentissage. Plus généralement sur ces sujets, cet article donne la parole à des décideurs locaux locaux. Par exemple, Sébastien Pietrasanta, maire (PS) d'Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est prêt à répondre à l'appel. « Les collectivités doivent prendre leur part d'effort dans la situation de ces jeunes. Avec les emplois d'avenir, on est dans le gagnant-gagnant, cette mesure venant soutenir l'emploi public dans une période de restriction ». |