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MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES, DU TRAVAIL ET DE LA SOLIDARITÉ
CONVENTIONS COLLECTIVES

Brochure n° 3108 - Supplément n° 2

Convention collective nationale
IDCC : 44 - INDUSTRIES CHIMIQUES
(13e édition. - Novembre 2002)

ACCORD DU 27 JANVIER 2003
SUR LA MISE EN ŒUVRE DU CAPITAL-TEMPS DE FORMATION

NOR : ASET0350201M
IDCC : 44

Considérant :

Les articles 40.11 et suivants de l'accord national interprofessionnel du 3 juillet 1991 modifiés par l'avenant du 5 juillet 1994 relatif à la formation et au perfectionnement et par l'avenant du 18 novembre 1996 ;

L'article 1 C de l'accord collectif du 16 décembre 1994 relatif à la création d'un organisme collecteur agréé interbranches industries chimiques, industries pétrolières et industries pharmaceutiques ;

L'article 13 de la loi n° 96-376 du 6 mai 1996 relative au capital-temps de formation (art. L932-2 du code du travail) ;

Le décret n° 96-578 du 28 juin 1996 relatif aux modalités de financement du capital-temps de formation ;

Les parties signataires sont convenues des dispositions ci-après relatives au capital-temps de formation dans les industries chimiques qui annulent et remplacent celles de l'accord du 28 juin 1999.

PRÉAMBULE

Le capital-temps de formation a pour objet de permettre :

Les parties signataires s'engagent à promouvoir le recours à ce dispositif, auprès des entreprises et des salariés, en vue de favoriser les développements professionnels et personnels dans le cadre d'initiatives et de démarches individuelles.

Article 1er

Publics éligibles au capital-temps de formation

Les publics éligibles au capital-temps de formation sont en priorité :

Article 2

Actions de formation prises en compte au titre du capital-temps de formation

Ce sont celles qui ont pour objet :

Article 3

Conditions d'ouverture du droit à l'utilisation du capital-temps de formation

1. Conditions de durée de la formation

La durée minimale des formations susceptibles d'être prises en compte au titre du capital-temps de formation est de 70 heures consécutives ou non, étalées sur 2 plans de formation au maximum.

Toutefois, le comité paritaire de la section professionnelle chimie de C2P pourra accepter, à titre exceptionnel, un autre seuil pour les actions visant à acquérir un prérequis ou à valider une nouvelle qualification.

2. Conditions à remplir par le salarié

Pour l'ouverture du droit à l'utilisation de leur capital-temps de formation, les salariés doivent :

Article 4

Mise en oeuvre du capital-temps de formation

1. Inscription au plan de formation de l'entreprise

L'entreprise inscrit à son plan de formation de l'année les actions rendues éligibles au CTF dans le cadre des conditions définies dans le présent accord.

Le comité d'entreprise ou d'établissement ou, à défaut les délégués du personnel, s'ils existent, sont préalablement consultés et délibèrent dans les conditions légales et réglementaires en vigueur sur les actions du plan de formation à élire au titre du CTF.

Ces actions peuvent faire l'objet d'un bilan au niveau de la commission emploi-formation lorsqu'elle existe.

2. Demande des salariés

Dès lors que l'entreprise a inscrit à son plan de formation des actions de formation éligibles au CTF et que la liste de celles-ci a été publiée, les salariés peuvent demander par écrit à l'employeur à suivre une action de formation sous réserve de remplir les conditions fixées au présent accord.

Article 5

Réception de la demande par l'employeur

La demande du salarié est soumise à 2 conditions :

1. Absences simultanées de salariés au titre du CTF

L'employeur a la faculté de différer le départ en formation dès lors que les absences simultanées au titre du CTF dépassent les seuils suivants :

Toutefois l'employeur prendra les mesures nécessaires afin de ne pas différer trop longtemps le départ en formation.

2. Accord de prise en charge de C2P

Les dossiers des entreprises (comprenant les demandes écrites des salariés) sont pris en charge par C2P dans la mesure où ils respectent les conditions légales et conventionnelles auxquelles C2P est soumis.

En cas d'insuffisance financière pour couvrir les actions de formation, c'est le conseil d'administration de C2P qui assurera les arbitrages nécessaires en fonction des critères et des priorités qu'il définit.

Article 6

Actions de formation d'une durée supérieure à 400 heures

Les actions de formation d'une durée supérieure à 400 heures effectuées dans le cadre du CTF, qui ont pour objet une démarche d'évolution de carrière souhaitée par le salarié, pourront être organisées en partie en dehors du temps de travail du salarié avec l'accord de ce dernier dans le cadre de la législation en vigueur (art. L932-1 du code du travail).

Cette partie pourra atteindre 25 % de la durée de la formation.

Article 7

Bilan de l'accord

Au cours du dernier trimestre de chaque année, un bilan de l'application de l'accord sera présenté à la commission paritaire nationale de l'emploi des industries chimiques (CPNE).

Article 8

Champ d'application

Le présent accord est applicable aux entreprises qui relèvent du champ d'application de la convention collective nationale des industries chimiques.

Article 9

Clause de sauvegarde

En cas de modification des dispositions légales et/ou réglementaires entraînant des répercussions dans la mise en oeuvre du dispositif défini par le présent accord, une réunion paritaire se tiendra à l'initiative de la partie signataire la plus diligente pour examiner la situation ainsi créée et pour en tirer les conséquences.

Article 10

Entrée en vigueur et terme de l'accord

Le présent accord entrera en vigueur le 1er mars 2003 et cessera de plein droit de s'appliquer le 28 février 2006.

Toutefois, une réunion paritaire aura lieu avant le 30 juin 2005 afin d'examiner dans quelles conditions ses dispositions pourront être reconduites au-delà de cette date avec ou sans modifications.

Article 11

Dépôt et extension

Le présent accord sera déposé à la direction départementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle des Hauts-de-Seine conformément aux dispositions de l'article L132-10 du code du travail.

Les parties signataires demandent au ministère de l'emploi et de la solidarité l'extension du présent accord, à l'initiative de la partie la plus diligente.

Fait à Puteaux, le 27 janvier 2003.

Suivent les signatures des organisations ci-après :

Organisations patronales :

Syndicats de salariés :

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