Titre : | Les nombreux freins à la réinsertion des détenus (2009) |
Auteurs : | Sophie Le Gall |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | La gazette santé social (n°50, Mars 2009) |
Pagination : | pp. 54-55 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 DETENU ; REINSERTION PROFESSIONNELLE ; INSERTION PROFESSIONNELLE ; FEMME ; STATISTIQUE ; EVALUATION POLITIQUE PUBLIQUE ; ACCES FORMATION ; ACCOMPAGNEMENT SOCIAL ; EXCLUSION ; CENTRE HEBERGEMENT READAPTATION SOCIALE |
Résumé : | Très sollicitées, les associations aidant les détenus à préparer leur sortie de prison témoignent, dans cet article, des difficultés de leur travail. Selon l'auteur, en prison, la préparation à la réinsertion des personnes détenues est assurée, en théorie, par les services pénitentiaires d'insertion et de probation, Spip, composés de conseillers d'insertion et de probation (CIP), d'assistants de service social et de personnel administratif. Mais leurs trop faibles effectifs - un travailleur social en moyenne pour une centaine de détenus - au regard de missions toujours plus nombreuses et, surtout, du nombre croissant de détenus, font que les associations spécialisées sont fortement sollicitées en appui. Mais la collaboration avec le Spip ne s'ins taure pas toujours aussi simplement. Toujours selon l'auteur, une fois les associations admi ses en prison, leur mission s'avère ardue. En plus de la gestion des relations avec l'administration pénitentiaire, les travailleurs sociaux sont confrontés à l'extrême fragilité qui caractérise les détenus. Précarité, isolement, absence de formation, illettrisme, chômage, notamment. A noter : selon la Direction de l'administration pénitentiaire, la population carcérale française s'élevait, en janvier 2009, à 66 178 détenus. Dans son rapport 2005 sur les conditions de détention en France, l'Observatoire international des prisons notait qu'au 1er janvier 2005, 64,75 % de la population carcérale était sans activité professionnelle. La même année, le taux d'accès à la formation des détenus ne dépassait pas 4,47 %. |