Titre : | Handicap et emploi - Dossier (2014) |
Auteurs : | Sabine Germain ; Rozenn Le Saint |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Liaisons sociales magazine (n°156, novembre 2014) |
Pagination : | pp. 51- 57 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 HANDICAPE ; INTEGRATION PROFESSIONNELLE HANDICAPE ; OBLIGATION EMPLOI HANDICAPE ; ACCORD ENTREPRISE ; EXPERIENCE FORMATION ENTREPRISE ; TRAVAIL PROTEGE ; ILE-DE-FRANCE ; CFDT ; CRITIQUE ; AGEFIPH |
Résumé : | Ce dossier est structuré en trois parties. La première souligne que seuls 11 % des employeurs de 20 salariés et plus ont signé des accords collectifs afin de favoriser l'insertion de travailleurs handicapés. Si au sein de ces sociétés le taux de travailleurs handicapés progresse, on reste loin de l'objectif de 6 % prévu par les textes. En 2013 le taux moyen est de 3,1 % selon Liaisons Sociales. Intitulée "Recours à prestation gare aux arnaques", la seconde partie de ce dossier analyse la sous traitance de la politique handicap développée par les entreprises et pointe les tentatives de certaines de capitaliser sur la notion de handicap pour surfacturer des produits ou des prestations. Cette partie pointe ainsi le manque de fiabilité des listes d'intervenants et analyse le cas plus spécifique des grandes entreprises. Enfin, la troisième partie, "Un outing toujours très délicat", indique qu'une majeure partie des personnes concernées ne déclarent pas leur handicap: 1,9 millions de personne bénéficient d'une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé) alors que 9 à 10 millions d'individus sont potentiellement concernés. On constate que ceci pose problème à certaines entreprises. Par exemple, au delà de problématique de recrutement ou d'aménagement de poste, les entreprises ne peuvent compter certains travailleurs handicapés dans leur quota ce qui alourdit leurs versements à l'Agefiph. Plus généralement, le propos sur ces problématiques est illustrée par des cas d’entreprise. Ainsi, le groupe de conseil informatique Capgemini, « faute de candidats suffisamment qualifiés », a mis en place « des parcours de formation en alternance permettant d’amener les personnes handicapées vers un bac + 2 ou + 3 dans les domaines où il y a besoin de compétences. Le taux d’emploi a crû, passant ainsi de 90 à 350 collaborateurs handicapés ». |