Titre : | Les maires veulent exercer leur droit à la formation (2024) |
Auteurs : | Sarah Nafti ; Catherine Vales |
Type de document : | Article : article de périodique |
Dans : | Inffo formation (n° 1069, 1er-14 février 2024) |
Pagination : | pp. 9-14 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thesaurus formation 2019 ELU LOCAL ; STATISTIQUE FORMATION CONTINUE ; ESPACE RURAL ; DROIT INDIVIDUEL FORMATION |
Résumé : |
À peine 3 % des élus bénéficient annuellement de formation. Parmi eux, les maires, dont les missions se complexifient pourtant. Une étude du Cevipof (centre de recherches politiques de Sciences Po), réalisée pour le Congrès des maires en 2023, estimait le nombre de démissions à 1 300 depuis juin 2020, soit 450 par an, contre 350 lors de la précédente mandature. Le manque de formation était cité par 5,5 % d’entre eux comme l’une des raisons de leur démission, avec la trop forte exigence des citoyens, les relations de plus en plus complexes avec l’État ou encore la difficulté à concilier l’exercice du mandat et la vie personnelle. Les maires manquent de temps pour se former, et peinent à trouver une offre en adéquation avec leurs besoins.
Pour pallier le manque de formation, les maires misent, quand ils le peuvent, sur les ressources internes de leur collectivité, font de l’autoformation, ou apprennent de leurs pairs. La mise en place de Mon compte élu ne s’est pas traduite par une hausse du recours à la formation formelle. Les maires des petites communes bénéficient proportionnellement de moins de formation que les autres, mais certains font le choix d’y consacrer du temps. Pour répondre à leurs besoins particuliers, l’AMRF (Association des maires ruraux) et Sciences Po Lyon ont lancé le Derumac, un diplôme d’établissement “ruralité et mandat communal”. |
Note de contenu : |
- Les maires manquent de temps à consacrer à leur formation
- 3 questions à Catherine Vales, présidente d’Istya-Konsiliom Formation - Formation des élus : les chiffres-clés - Les maires ruraux sont les plus grands demandeurs |